Dimanche 21 Octobre Swakopmund / Palmwag

Nous quittons Swakopmund dans le brouillard pour une longue étape (460 km) vers le Nord, le long de la côte sur plus de 300km avant de rentrer dans les terres. Le soleil met du temps avant de percer.
Incroyable, c’est un désert plat sans rien, mais rien de rien, on distingue à peine la piste du reste. Il ne faut pas rouler trop vite, bien que nous soyons quasiment seuls sur la route, le sel recouvre la piste et c’est très glissant.
Mais ici aussi, quelques  points d’intérêt coupent ce parcours très monotone.
Peu d’animaux peuvent vivre ici, mais au bord de l’océan, une colonie de plus de 20000 phoques a élu domicile sur un petit endroit rocheux, nous les observons avec amusement, ils font un bruit d’enfer et dégagent un parfum très marqué.
Le sel est exploité et ici ou là, de petites tables au bord de la route remplies de blocs de cristaux de sel et une boîte pour laisser notre obole si nous en prenons, il n’y a personne bien sûr.
La côte est renommée pour la pêche, l’eau froide est très poissonneuse et les pêcheurs viennent de bien loin pour leur sport favori au bord de l’eau. Nous allons à leur rencontre,, les regardons faire et discutons un peu avec eux, c’est bien sympa, les poissons sont excellents nous disent-ils..
Un peu plus au Nord, il nous faut même un permis spécial pour la journée pour continuer notre route, un garde barrière vit avec sa famille dans cet endroit isolé, sa petite fille nous fait de grands sourires.
Colonie de phoques à Cap Cross

Petite fille à la barrière du parc
les pêcheurs au bord de l'océan
 C’est de plus en plus désertique, il n’y a plus âme qui vive, et bientôt plus de vie du tout, après avoir bifurqué pour l’intérieur des terres, c’est l’heure du pique nique, nous nous arrêtons, c’est plutôt flippant notre pique nique lunaire, soleil de plomb, du vent et le grondement lointain de l’océan, on s’attends à voir débarquer des extra terrestres, je pense ‘pourvu que la voiture redémarre’ ! On ne s’éternise pas, encore 90km de cette route hallucinante, nous ne croisons aucune voiture. Puis après 40km, la vie redémarre peu à peu, quelques herbes, puis une autruche, un oiseau, un oryx, et une famille de singes. Ouf, nous voici revenus sur terre.
route hallucinante le long de l'océan, rien, rien, rien

Pique nique lunaire, ça fait flipper


Après, les premières habitations d’autochtones, les Damaras.
Avant d’arriver au lodge, nous passons la barrière sanitaire, double clôture qui sépare le Nord et le Sud de la Namibie. Seul, le bétail du Sud, élevé et abattu selon les normes européennes, peut être exporté, au Sud, ce sont les éleveurs blancs, au nord, les éleveurs noirs ! Mais ce n’est pas un reste de l’aparthaid, c’est Bruxelles qui a imposé cette norme.
Nous arrivons au lodge, perdu dans la brousse vers 16h30, un peu de repos ne fera pas de mal au chauffeur.
Après un très beau coucher de soleil sur la brousse, dîner au lodge.
Maintenant nous avons pris le rythme local, nous nous couchons vers 8h30 et réveil à 6h00. Nous faisons de bonnes nuits.

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