Lundi 22 Octobre Palmwag / Opuwo

Nous traversons le Damaraland où vivent les tribus Damas. Cette région reste très sauvage et c’est un des seuls territoire d’Afrique où les animaux  vivent en totale liberté. Nous en croisons en effet beaucoup : nos premiers zèbres, ceux du désert (rayures beiges et noires), des koudous, des springboks, des autruches, des oryx, des pintades à tête bleue.
Puis nous arrivons dans le pays des tribus Hereros (les femmes ont des grandes coiffes de diverses formes). Et après 260 km, nous arrivons à la mi journée à Opuwo, pays des Himbas, le but de cette étape. Ce sont les tribus où les femmes s’enduisent de terre rouge mélangée à de la graisse animale.
Opuwo, petite ville où nous croisons toutes les tribus de la région : des Himbas, des Hereros, des Zembas et aussi les occidentalisés, c’est assez surprenant et dépaysant.
Un arrêt à l’hôtel pour déjeuner, prendre un bain dans la piscine à débordement avec vue sur la brousse à 180°, cela nous rafraîchit, il fait 38°.
Et l’après midi, le top du top, le meilleur depuis le début du séjour, visite privée d’un village Himba avec un guide de parents Herero et Himba. Il nous emmène au milieu de la brousse. Nous avons pu voir la vie de cette tribu, sans électricité, l’eau à 6km. Le chef de la tribu a 10 femmes et de 4 à 10 enfants avec chacune d’elle. Les femmes, à partir de la puberté, s’enduisent de rouge 2 fois par jour, ne se lavent jamais ! mais ont un système de déodorant assez singulier avec des plantes mixées sur de la braise. Une jeune femme nous en fait la démonstration. Les huttes sont très rudimentaires, une peau de cuir d’animal en guise de sommier. Il n’y a pas d’hygiène, le village est assez sale, plein de poussière et de crottes de bique. Nous échangeons avec plusieurs femmes de nos mode de vie avec le guide interprète, les Himbas sont autant intéressés de connaître notre vie que nous la leur, ils nous demandent tous si nous sommes mariés et le fait qu’un homme n’ait qu’une seule femme les sidère. Les enfants sont très peu scolarisés et c’est ce qui sauve leur mode de vie et leur culture, le gouvernement veut imposer la scolarité à tous les enfants et dès qu’ils seront scolarisés, la culture ancestrale Himba commencera à s’étioler pour disparaître, c’est ce que pense notre guide, descendant Himba, scolarisé et maintenant complètement occidentalisé.
Une danse de l’ensemble des villageois conclut cette visite extraordinaire. Au retour, nous emmenons une jeune himba enceinte qui a visiblement de pb, nous la déposons à l’hôpital, mais le guide a bien pris garde qu’elle s’entoure d’une grande étoffe, non pas pour qu’on ne la voie pas mais pour éviter qu’elle enduise de rouge tout le siège.
Retour à l’hôtel pour un dîner au bord de la piscine avec Koudou et springbok au menu.


Tribu Herero

tribu Himba
tribu Zemba





Village Himba que nous avons visité avec un guide Himba

Enfants Himba du village qui mangent du mais cuit sur un feu à terre


Femmes Himba du village

Coiffure des femmes Himba



Zèbres des montagnes

Koudou




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