Les petits villages sont au bord de l’Okavango sur la piste
parallèle à la route goudronnée.
Nous quittons donc la route principale pour la piste et
traverser tous ces villages, ou plutôt la série d’enclos regroupant quelques
huttes, et ça et là, les primary school, toutes du même modèle, bâtiment
rectangulaire en parpaing
Dans les huttes, à priori, pas d’électricité, pas d’eau
courante, mais les téléphones portables sont arrivés ! On se demande
comment ils sont rechargés.
Entre le fleuve et la pluie, la région est assez verte, et
l’agriculture est maintenant importante.
Les habitants paraissent bien sympathiques, ils nous font signe
de la main. Il y a beaucoup de monde sur la piste ; presque tous à pied,
quelques vélos ont fait leur apparition et ce sont de beaux vélos, mais sur la
piste caillouteuse, ça ressemble plus à du VTT ?
Le lodge se situe au bord de l’Okavango et là, ce sont vraiment
les cases, pas de clé, tout est ouvert et heureusement, une moustiquaire au
dessus du lit.
le lodge : une hutte moderne mais ouverte à tout vent |
la salle de bains avec VMC naturelle |
En effet les hippos sont à 100M de nous au milieu du fleuve.
Pique nique sur la terrasse avec vue sur l’Okavango, petit tour
à la piscine entourée d’un très joli jardin fleuri, un coup d’internet, eh oui,
ici nous l’avons et nous sommes au milieu de rien mais c’est l’Afrique.
Nous partons en milieu d’après midi pour la croisière sur le fleuve,
nous y voyons quelques crocos mais surtout beaucoup d’hippos, le pilote s’approche
des groupes d’hippos et nous pouvons admirer leur bâillement à s’en décrocher
la mâchoire et ils nous font un concerto.
Nous rentrons au coucher de soleil, le décor est superbe.
La nuit dans la hutte est angoissante pour Dominique, plein de
bruits d’oiseaux, d’insectes et tout ça, avec la seule protection de la
moustiquaire (ça doit ressembler à l’Amazonie pour Alexia). Vivement le jour où
le franc diable n’a plus peur de rien.
les hippos en famille |
coucher de soleil sur l'Okavando |
l'hippo nous regarde et disparaît bien vite dans l'eau, ils n'aiment pas être approchés |
beau baillement |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire