Samedi 27 Octobre Rundu / Divundu

200 km pour rejoindre Divundu et notre lodge au bord de la réserve de Mahango en frontière du Bostswana. Le temps est encore très gris, mais il s’éclaircit très vite, et le soleil revient.
Les petits villages sont au bord de l’Okavango sur la piste parallèle à la route goudronnée.
Nous quittons donc la route principale pour la piste et traverser tous ces villages, ou plutôt la série d’enclos regroupant quelques huttes, et ça et là, les primary school, toutes du même modèle, bâtiment rectangulaire en parpaing
Dans les huttes, à priori, pas d’électricité, pas d’eau courante, mais les téléphones portables sont arrivés ! On se demande comment ils sont rechargés.
Entre le fleuve et la pluie, la région est assez verte, et l’agriculture est maintenant importante.
Les habitants paraissent bien sympathiques, ils nous font signe de la main. Il y a beaucoup de monde sur la piste ; presque tous à pied, quelques vélos ont fait leur apparition et ce sont de beaux vélos, mais sur la piste caillouteuse, ça ressemble plus à du VTT ?
Le lodge se situe au bord de l’Okavango et là, ce sont vraiment les cases, pas de clé, tout est ouvert et heureusement, une moustiquaire au dessus du lit.
le lodge : une hutte moderne mais ouverte à tout vent
la salle de bains avec VMC naturelle

 Dominique commence la chasse à l’hippopotame, nous nous sommes rendus compte très vites que les bruits bizarres que nous entendions ne venaient pas du voisin comme l’affirmait Eric.
En effet les hippos sont à 100M de nous au milieu du fleuve.
Pique nique sur la terrasse avec vue sur l’Okavango, petit tour à la piscine entourée d’un très joli jardin fleuri, un coup d’internet, eh oui, ici nous l’avons et nous sommes au milieu de rien mais c’est l’Afrique.
Nous partons en milieu d’après midi pour la croisière sur le fleuve, nous y voyons quelques crocos mais surtout beaucoup d’hippos, le pilote s’approche des groupes d’hippos et nous pouvons admirer leur bâillement à s’en décrocher la mâchoire et ils nous font un concerto.
Nous rentrons au coucher de soleil, le décor est superbe.
La nuit dans la hutte est angoissante pour Dominique, plein de bruits d’oiseaux, d’insectes et tout ça, avec la seule protection de la moustiquaire (ça doit ressembler à l’Amazonie pour Alexia). Vivement le jour où le franc diable n’a plus peur de rien.
les hippos en famille
coucher de soleil sur l'Okavando




















l'hippo nous regarde et disparaît bien vite dans l'eau, ils n'aiment pas être approchés
beau baillement


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