380 km jusqu’à Rundu, d’abord 200 km de piste où nous ne
croisons qu’une seule voiture ! on aperçoit toutefois de gros troupeaux de
bétail, il y a beaucoup d’élevage mais l’agriculture est inexistante. La
végétation change, les arbres sont beaucoup plus verts. Nous arrivons dans la
région de l’Okavango, très marécageux. L’Okavango est un fleuve qui a la
particularité de ne pas se jeter dans la mer, mais il fait un immense delta qui
se perd dans les terres au nord du Botswana.
Puis l80km sur une route goudronnée, nous traversons beaucoup de
villages qui ont plus la couleur africaine, chaque village s’étire le long de
la route avec pour chaque famille, un carré d’une dizaine de cases entouré d’un
enclos. Les femmes portent leur paquet sur leur tête, tout cela ressemble bien
à l’Afrique traditionnelle.
Nous sommes au Nord et tout
près de la région des bushmens (film : les dieux nous sont tombés
sur la tête)
les huttes du village |
Enclos composé de plusieurs hutte |
moyen de transport africain |
mimi, mais il a eu peur de l'appareil photo et s'est mis à hurler |
les femmes portent les fagots de bois sur la tête |
Rundu est une petite ville absolument occidentalisée, nous y trouvons des centres commerciaux et un café internet où nous pouvons enfin lire la messagerie et mettre à jour le blog.
Le contraste est saisissant entre la ville et la campagne, en
ville, le sachet plastique est roi, il y en a partout, dans les magasins qui en
distribuent en grande quantité et qui se retrouve dans la nature de la ville.
Dans cette région, très peu de blancs, mais quand même, les
propriétaires du lodge en sont.
Le lodge est situé au bord de l’Okavango, sur l’autre rive,
c’est l’Angola.
La nuit, gros orage avec beaucoup de pluie.
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